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Stalag IX A - Historique
Septembre 1939: dans une pâture appartenant au Kreis de Ziegenhain, commune de Steina en Hesse, les fermiers faisaient paitre leurs bêtes. Puis les premiers travaux démarrèrent avec des ouvriers Allemands, rapidement remplacés par des prisonniers Polonais en novembre 1939. Des toiles de tentes à perte de vue sur ce chantier en guise de logement. Le rude hiver de 1939/40 ralentit les constructions en maçonnerie et les 1éres baraques firent leur apparition vers mai-juin 1940 avec le renfort de prisonniers Français mis au travail. De dimension standard, 63 M x 12 M, elles contenaient 270 hommes avec un sous-officier pour responsable. Les équipements sanitaires furent aménagés au fur et à mesure mais souffrirent fréquemment du manque d’eau. D’une superficie de 47 hectares avec plus de 53.000 prisonniers, il s’agissait du plus grand camp de prisonniers de guerre du Wehrkreis IX.
Rapport 3 pages de visite du chantier des baraques en cours de construction du 12 juin 1940 en présence de la Croix Rouge et de l'homme de confiance.
Développement du Stalag au fur et à mesure de l’arrivée des prisonniers
Ceux-ci étaient acheminés en train dans des wagons à bestiaux jusqu’à la gare puis marchaient 6 kms pour atteindre le camp.
Les Documents de l'ADAPG
FAIRE DES RECHERCHES SUR UN ANCIEN PRISONNIER DE GUERRE
Préambule
L’information ci-dessous ne prétend pas être exhaustive sur la manière de conduire des recherches sur un ancien prisonnier de guerre.
Il est le fruit de l’expérience de descendants qui ont déjà fait cette démarche et a pour seul but d’aider ceux qui débutent dans leurs recherches.
Introduction
Lorsque l’on souhaite faire des recherches sur un ancien prisonnier de guerre, il est possible de sol-liciter plusieurs sources qui seront détaillées dans la suite de ce document.
Il y a tout d’abord différents sites d’archives :
– Les archives départementales.
– Le Service Historique de la Défense :
o Le site de Vincennes pour les archives des unités combattantes.
o Le site de Caen pour les archives des victimes des conflits contemporains.
o Le Service des archives médicales et hospitalières des armées (SAMHA).
– Les archives nationales avec notamment:
o Archives du Ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés.
– La BNF (Bibliothèque Nationale de France) et sa bibliothèque numérique Gallica.
– Les archives hospitalières.
– Le CICR (Comité International de la Croix Rouge).
– Archives Arolsen (Allemagne).
Ensuite, il existe d’autres sources :
– Les archives familiales : elles peuvent se révéler très riches. N’hésitez pas à fouiller les gre-niers, les malles, etc…
– Les sites internet : très nombreux, au hasard d’une consultation, ils peuvent fournir des bribes d’information.
– Toujours sur internet, les forums. Parfois dédiés à un Oflag ou un Stalag en particulier. Ils peuvent fournir des indices et n’hésitez pas à y laisser des messages comme des « bouteilles à la mer ».
– Des ouvrages d’historiens (voir liste en annexe) ou écrits par d’anciens prisonniers ou leurs descendants, peuvent fournir des renseignements.
Enfin, il ne faut pas exclure que la chance ou le hasard viennent donner un coup de pouce à vos recherches.
Les sites d’archives
D‘une manière générale, lorsque l’on se rend pour la première fois à un site d’archives en France (Départemental ou national), il faut se faire délivrer une carte de lecteur, généralement gratuite, sauf à la BNF (les tarifs figurent sur leur site internet).
